La chirurgie esthétique est une technique de remodelage du corps dont se servent des milliers de personnes. L’une des interventions les plus demandées est l’augmentation mammaire. L’augmentation mammaire est l’intervention chirurgicale qui vise à remodeler la poitrine.
Elle consiste en la pose de prothèse mammaire. Cette intervention chirurgicale peut être envisagée après une perte de poids, un accouchement ou par les femmes souhaitant avoir une poitrine plus grande.
Comme les adultes, les adolescentes peuvent avoir envie des seins plus volumineux. Si la jeune patiente souhaite se faire poser des prothèses mammaires, ses parents et le chirurgien doivent approuver l’intervention.
Concernant l’âge, il n’y a pas d’âge minimum légal. Il faut attendre la fin de la croissance mammaire chez les adolescentes, l’âge idéal est après 17ans.
En quoi consiste l’augmentation mammaire ?
L’augmentation mammaire est une intervention chirurgicale qui consiste à poser des prothèses mammaires afin d’augmenter le volume de la poitrine. Cette intervention vise à corriger une déformation mammaire due à une grossesse ou à un amaigrissement.
L’intervention se fait sous anesthésie générale. L’anesthésie doit être faite au plus tard 48h avant l’opération. L’intervention compte deux jours d’hospitalisation en général.
Comment se déroule une augmentation mammaire ?
Que ce soit chez les adultes ou les adolescentes, une augmentation mammaire est précédée d’une première consultation.
Au cours de cette consultation, le chirurgien interroge la patiente sur ses antécédents chirurgicaux et médicaux. Les réponses de cette dernière lui permettent d’écarter toute contre-indication telle qu’un trouble de la coagulation et des troubles cardiaques.
Le chirurgien examine le buste, la silhouette, la taille, le positionnement et la forme des seins de la patiente. Il examine également la place des aréoles et la forme du thorax.
Si le chirurgien détecte une asymétrie, il le signale. Les implants sont choisis en fonction de la tonicité et de l’épaisseur de la peau de la patiente afin d’éviter le relâchement naturel de la poitrine.
Après avoir examiné sa patiente, le spécialiste lui explique les implants qui lui conviennent. Il explique aussi comment il les mettra en place. Il précise s’il placera les prothèses en partie ou en rétromusculaire devant ou derrière.
Le chirurgien prendra des décisions en fonction de ses expériences, des différents critères morphologiques et de la qualité de la peau de la patiente.
Il décrit le déroulement de l’opération, les précautions à prendre et les examens à faire. Comme précautions, il ne faut pas prendre ni d’aspirine ni de tabac les jours précédant l’opération. Ces produits augmentent les risques de complication et de mauvaise cicatrisation.
En termes d’examens à faire, il faut faire une mammographie et une échographie. Le chirurgien esthétique informe sa patiente sur les différents risques et complications possibles et lui remet le devis.
Quels sont l’âge minimum légal et l’âge idéal pour une augmentation mammaire chez les adolescentes ?
L’augmentation mammaire chez les adolescentes peut faire l’objet de grand débat vu que de plus en plus d’adolescents expriment leur souhait de se remodeler la poitrine.
Âge minimum légal
La loi n’a pas prévu d’âge pour valider une demande d’augmentation mammaire. Il revient au chirurgien de se baser sur l’âge psychologique et la réelle motivation de la demande chez une adolescente.
La motivation de la demande peut être purement esthétique ou émanant d’une malformation sévère de la poitrine.
Chez les adolescents, les chirurgiens se méfient généralement des demandes esthétiques. Ils s’assurent que la demande est bien fondée. Ils multiplient les consultations afin d’attendre la majorité de l’adolescente.
Âge idéal
Que ce soit pour réparer la poitrine ou juste pour l’esthétique, une augmentation mammaire ne se réalise que lorsque le sein a achevé son développement. Après 17ans, l’adolescente peut faire une augmentation mammaire, c’est l’âge idéal pour une augmentation mammaire.
À l’adolescence, l’éventuelle prise de contraceptifs oraux et la fluctuation hormonale anarchique ont une influence sur le volume mammaire. Une intervention d’augmentation mammaire peut être réalisée tôt.
Des adolescentes de 16 à 17 ans peuvent être complexées psychologiquement en raison de malformations graves des seins comme:
- Les seins tubéreux ou les mamelons ombiliqués ;
- Une hypoplasie majeure ou une sévère hypertrophie ;
- Le syndrome de Poland.
Le chirurgien n’est pas exigeant sur les réelles motivations de l’adolescente dans ces cas. Ce sont des arguments anatomiques qui peuvent entraîner une complexe chez une adolescente.
Quel est le rôle du chirurgien dans une opération d’augmentation mammaire chez les adolescentes ?
L’augmentation mammaire conquiert autant les femmes que les adolescentes. Les chirurgiens plastiques sont en mesure de valider ou de refuser les demandes des plus jeunes. Les adolescentes étant fragiles psychologiquement, il revient au chirurgien d’apprécier le bien fondé de la demande.
Lorsque l’intervention est refusée
Le chirurgien peut refuser une demande d’augmentation mammaire s’il juge qu’elle est inappropriée ou irréaliste. Au cours de l’entretien avec l’adolescente, le chirurgien peut se rendre compte que cette dernière est vague ou fluctuante. Le défaut peut être minime ou modéré.
Le chirurgien esthétique se doit de refuser la demande avec beaucoup de précautions et de sincérités. Il doit conseiller à l’adolescente de prendre du temps pour bien réfléchir à sa demande.
La demande peut être précise mais révèle une mauvaise perception de l’adolescente ou peut ne pas s’appuyer sur un défaut visible. Le chirurgien oriente l’adolescente vers un psychologue ou un psychiatre dans ce cas.
Lorsque l’intervention est acceptée
Le chirurgien peut accepter l’intervention lorsqu’il s’agit d’un défaut physique majeur qui nécessite une augmentation mammaire. L’adolescente peut avoir des seins tubéreux, c’est-à-dire caractérisés par une forme tubaire, une base étroite, une large aréole qui tombe vers le bas.
Le chirurgien peut accepter l’intervention lorsqu’il s’agit du syndrome de Poland, la malformation touchant une personne sur 30 000. Une adolescente avec les seins enfouis ou asymétriques peut également être autorisée à avoir une augmentation mammaire.
Pourquoi l’augmentation mammaire est-elle déconseillée aux adolescentes ?
L’augmentation mammaire est généralement déconseillée aux adolescentes, car la croissance des seins se termine vers 17ans.
Une opération des seins chez une adolescente dont la croissance mammaire n’est pas encore terminée peut présenter plusieurs complications. Son bonnet naturel peut lui être suffisant si elle attendait 1 à 2ans sans chirurgie.
La seconde raison principale concerne l’aspect psychologique. Pour toutes les interventions chirurgicales, le patient doit être mature psychologiquement pour comprendre les enjeux.
Chez les adolescentes, une demande d’augmentation mammaire peut être due à une souffrance psychologique qu’il ne faut pas négliger. Elles ne sont pas matures pour comprendre leur demande et les enjeux d’une telle opération.
Quels sont les risques liés à l’augmentation mammaire chez les adolescentes ?
Les risques d’une augmentation mammaire sont les mêmes chez une adulte que chez une adolescente. Ils ne sont pas plus importants chez une patiente âgée.
Pour des raisons hormonales, l’aspect de la cicatrice peut être plus inflammatoire chez les adolescentes que chez les adultes. Cela peut se traduire par une cicatrice plus épaisse et plus rouge pendant la première année après l’opération.
Une patiente mineure n’est pas estimée apte à subir une augmentation mammaire esthétique sauf si elle présente des cas d’hypoplasies sévères ou dans le cadre de reconstruction comme les seins tubéreux ou les agénésies mammaires.
Bien que la loi n’ait pas prévu d’âge, les adolescentes doivent remplir certaines conditions avant de subir une telle opération. Il faut qu’elles terminent leur croissance mammaire pour être en condition d’être opérées.
Elles doivent pouvoir expliquer leurs réelles motivations pour que le chirurgien prenne une décision. Quant aux risques de l’intervention, ils sont pareils que chez les adultes.